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vendredi 29 mai 2015

OJALA PUEDA ESCRIBIR - Claire Deloupy

Te añoro
con la ansiedad de un pájaro herido
sin canto
sin aleteo
sin cielo
para volar.

Añoro las palabras que no dijiste
los gestos amordazados por la vida
la luz de la mañana que nunca veremos.

Pasa la vida y en su paso
resuenan otros pasos.
Los que marcaron
con su huella de arena
el camino.
Los que nunca quisimos dar.
Por desidia
por pavor
por creer que la vida no acabaría nunca.

A veces irrumpe el deseo
disfrazado de amor
y todo palpita.
Y no queremos, no,
dar un paso más.
El calor del mundo palpita en nuestros besos.
Nuestros abrazos lo abarcan todo.
El despertar es brutal.
El mundo sigue igual
alocado
repetitivo
apenas iluminado
por intrépidos corazones
trabajadores de la vida
de la letra.
En aquella penumbra solo nos alienta
si fuese posible
el próximo abrazo
                             el verso por venir.

CLAIRE DELOUPY
Escuela de Poesía Grupo Cero
Taller Sábados 18h. Madrid
Coordinador:
 Miguel Oscar Menassa

dimanche 10 mai 2015

MIGUEL OSCAR MENASSA - Médecin, Psychanalyste, Poète, Peintre, Éditeur, Metteur en scène, Acteur…


"Menassa, à travers son œuvre, si vigoureuse et profondément impactante, nous propose de semer, de labourer, de travailler nous aussi les terres fécondes de la poésie..."

 
Miguel Oscar Menassa est né à Buenos Aires en 1940 et vit à Madrid depuis 1976.

Médecin, Psychanalyste, Poète, Peintre, Éditeur, Metteur en scène, Acteur…

En 1961, il publie son premier livre de poésie “Petite Histoire”.
En 1971, il fonde le mouvement scientifique culturel Grupo Cero et rédige le Premier Manifeste.
En 1974, il fonde les Éditions Grupo Cero. 
En 1979, il participe à l’“Anthologie de la Poésie Argentine”, dont la sélection et le prologue sont de Raúl     Gustavo Aguirre
En 1981, il fonde l’École de Psychanalyse et Poésie Grupo Cero à Madrid.
En 1982, il réalise sa première exposition de peinture.    
.
En 2000, il est nommé Professeur Honorifique de la Faculté de Psychologie à la « Universidad Abierta Interamericana ».
Cette même année, la Société Argentine de Lettres, Arts et Sciences lui concède le Diplôme de l’Ordre au Mérite S.A.L.A.C.
Membre de l’Association des Écrivains et Artistes Espagnols.
Membre de la Société Argentine des Écrivains.
Membre de l’Union Hispano-américaine des Écrivains et du Réseau Mondial des Écrivains.
Une partie de son œuvre se trouve à la Bibliothèque Numérique Hispanique de la Bibliothèque Nationale Espagnole.
Ses livres les plus représentatifs :
                - En Poésie, traduit par Claire Deloupy Marchand, Clémence Loonis:
"Moi pécheur" (1975),"Chants à nous-même" (1978), “L’amour existe et la liberté,(1984), ("Le véritable voyage" (1988), "La patrie du poète" (1991), “La poésie et moi" (2000),  “Au sud de l’Europe" (2002) (Al sur de Europa), "La femme et moi" (2003), "L'homme et moi" (2005),  « La maestria et moi » (2007).

               - En Psychanalyse:
Freud et Lacan -parlés- 1- 2 - 3 - 4 - 5

               - Narrative:
“Lettres à ma femme”, “Elle ne voit pas la rose" ou "Roman rose”  (No ve la rosa) (1989), et « Le sexe de l’amour » (1999), « Aphorismes et dires ».
À partir de 2005, il commence sa carrière cinématographique.
 Ma seule famille (2008), A nos corps défendant (2010) sont deux des 5 longs métrages qu'il a tourné. Il y est aussi acteur.
En 2010, il est présenté comme candidat au Prix Nobel de Literratura par l'IWA (Association Internationale d’Écrivains)
Il dirige les publications mensuelles: Las 2001 Noches (Revue de Poésie de diffusion gratuite), Extensión Universitaria (Revue de Psychanalyse de diffusion gratuite), Indio Gris (Revue Hebdomadaire sur internet - plus de 200 numéros traduits en français) depuis leur création ; coordonne la direction de l’École de Poésie et Psychanalyse Grupo Cero.
Sa récente création, "Maintenant ils diront", spectacle de Flamenco, Tango et Poésie, existe parce que son désir, aussi, a toujours été de chanter.




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UN AMOUR PASSIONNÉ
           UN DÉSIR SANS LIMITES
            
UNE TENDRESSE INQUESTIONNABLE


                                           Un livre de Miguel Oscar Menassa.
                          Pour mieux vous entendre avec celui avec qui vous formez un couple 

                                             durant les fêtes et certains jours de travail  

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"Ce roman est una monument au désir et le désir ne tient ni dans des moules ni dans des normes".
                                       Leopoldo de Luis

"Menassa fait de l'érotisme une encyclopédie des relations sexuelles".
                                                                                        Juan- Jacobo Bajarlía    

mardi 5 mai 2015

Les chants de Maldoror - Chapitre 1er - VI

On doit laisser pousser ses ongles pendant quinze jours. Oh ! Comme il est doux d'arracher brutalement de son lit un enfant qui n'a rien encore sur la lèvre supérieure, et, avec les yeux très ouverts, de faire semblant de passer suavement la main sur son front, en inclinant en arrière ses beaux cheveux ! Puis, tout à coup, au moment où il s'y attend le moins, d'enfoncer les ongles longs dans sa poitrine molle, de façon qu'il ne meure pas ; car, s'il mourait, on n'aurait pas plus tard l'aspect de ses misères. Ensuite on boit le sang en léchant les blessures ; et, pendant ce temps, qui devrait durer autant que l’éternité dure, l’enfant pleure. Rien n’est si bon que son sang, extrait comme je viens de le dire, et tout chaud encore, si ce ne sont ses larmes, amères comme le sel. Homme, n’as-tu jamais goûté de ton sang, quand par hasard tu t’es coupé le doigt ? Comme il est bon, n’est-ce pas ; car, il n’a aucun goût. En outre, ne te souviens-tu pas d’avoir un jour, dans tes réflexions lugubres, porté la main, creusée au fond, sur ta figure maladive mouillée par ce qui tombait des yeux ; laquelle main ensuite se dirigeait fatalement vers la bouche, qui puisait à longs traits, dans cette coupe, tremblante comme les dents de l’élève qui regarde obliquement celui qui est né pour l’oppresser, les larmes ? Comme elles sont bonnes, n’est-ce pas ; car, elles ont le goût du vinaigre. On dirait les larmes de celle qui aime le plus ; mais, les larmes de l’enfant sont meilleures au palais. Lui, ne trahit pas, ne connaissant pas encore le mal : celle qui aime le plus trahit tôt ou tard... je le devine par analogie, quoique j’ignore ce que c’est que l’amitié, que l’amour (il est probable que je ne les accepterai jamais ; du moins, de la part de la race humaine). Donc, puisque ton sang et tes larmes ne te dégoûtent pas, nourris-toi, nourris-toi avec confiance des larmes et du sang de l’adolescent. Bande-lui les yeux, pendant que tu déchireras ses chairs palpitantes ; et, après avoir entendu de longues heures ses cris sublimes, semblables aux râles perçants que poussent dans une bataille les gosiers des blessés agonisants, alors, t’ayant écarté comme une avalanche, tu te précipiterais de la chambre voisine, et tu feras semblant d’arriver à son secours. Tu lui délieras les mains, aux nerfs et aux veines gonflées, tu rendras ta vue à ses yeux égarés, en te remettant à lécher ses larmes et son sang. Comme alors le repentir est vrai! L’étincelle divine qui est en nous, et paraît si rarement, se montre ; trop tard ! Comme le coeur déborde de pouvoir consoler l’innocent à qui l’on a fait du mal : «Adolescent, qui venez de souffrir des douleurs cruelles, qui donc a pu commettre sur vous un crime que je ne sais de quel nom qualifier ! Malheureux que vous êtes ! Comme vous devez souffrir ! Et si votre mère savait cela, elle ne serait pas plus près de la mort, si abhorrée par les coupables, que je ne le suis maintenant. Hélas ! qu’est-ce donc que le bien et le mal ! Est-ce une même chose par laquelle nous témoignons avec rage notre impuissance, et la passion d’atteindre à l’infini par les moyens même les plus insensés ? Ou bien, sont-ce deux choses différentes ? Oui... que ce soit plutôt une même chose... car, sinon, que deviendrai-je au jour du jugement ! Adolescent, pardonne-moi ; c’est celui qui est devant ta figure noble et sacrée, qui a brisé tes os et déchiré tes chairs qui pendent à différents endroits de ton corps. Est-ce un délire de ma raison malade, est-ce ton instinct secret qui ne dépend pas de mes raisonnements, pareil à celui de l’aigle déchirant sa proie, qui m’a poussé à commettre ce crime ; et pourtant, autant que ma victime, je souffrais ! Adolescent, pardonne-moi. Une fois sortis de cette vie passagère, je veux que nous soyons entrelacés pendant l’éternité ; ne former qu’un seul être, ma bouche collée à ta bouche. Même, de cette manière, ma punition ne sera pas complète. Alors, tu me déchireras, sans jamais t’arrêter, avec les dents et les ongles à la fois. Je parerai mon corps de guirlandes embaumées, pour cet holocauste expiatoire ; et nous souffrirons tous les deux, moi, d’être déchiré, toi, de me déchirer... ma bouche collée à ta bouche. O adolescent, aux cheveux blonds, aux yeux si doux, feras-tu maintenant ce que je te conseille ? Malgré toi, je veux que tu le fasses, et tu rendras heureuse ma conscience.» Après avoir parlé ainsi, en même temps tu auras fait le mal à un être humain, et tu seras aimé du même être : c’est le bonheur le plus grand que l’on puisse concevoir. Plus tard, tu pourras le mettre à l’hôpital ; car, le perclus ne pourra pas gagner sa vie. On t’appellera bon, et couronnes de laurier et les médailles d’or cacheront tes pieds nus, épars sur la grande tombe, à la figure vieille. O toi, dont je ne veux pas écrire le nom sur cette page qui consacre la sainteté du crime, je sais que ton pardon fut immense comme l’univers. Mais, moi, j’existe encore !
      Lautréamont - Les Chants de Maldoror                                                                       
                  Chapitre premier - VI
          

dimanche 3 mai 2015

GRUPO CERO: POESÍA Y PSICOANÁLISIS



 2001 Noches Nº40 – diciembre 2000 

Conferencia dictada en la Universidad Abierta Interamericana, el 13 de noviembre con motivo del nombramiento de Miguel Oscar Menassa como profesor honorario. 


Quiero agradecer en nombre de la Poesía que se me otorgue una distinción en esta Casa de altos estudios, precisamente, porque fueron capaces de sumar a mi larga y fructífera carrera como médico psicoanalista, director de una Escuela de Psicoanálisis, mis atributos como poeta.
Y puedo decir con vanagloria que yo ya lo había dicho: Un día hace, exactamente, 30 años, tomé a una mujer entre mis brazos y le dije: Te prometo, querida, llevar la poesía hasta los más altos niveles del pensamiento.
Para decirlo de alguna manera salvaje, y estábamos en 1971, en nuestras cabezas resonaban clarines inimaginables. El Primer Manifiesto Surrealista, cuando Bretón acomete ferozmente contra el movimiento Dada y abandona de una vez para siempre la seguridad por la inseguridad, cuando propone sembrar hijos por cualquier parte, cuando elige la poesía, cuando aconseja partir por los caminos.
El Neruda de Residencia en la Tierra, el Pavese de Trabajar Cansa, el Faulkner de Mientras yo Agonizo o de Palmeras Salvajes, el Sartre que nos hablaba empecinadamente de Los caminos de la Libertad que nunca consiguió, el Joyce del Ulises, el Miller que a los cuarenta años decide dejar la oficina para ser el escritor que se burlaría de todos y de él mismo, porque al final la muerte es inevitable, el Vallejo de Los Heraldos Negros, el Maiacovsky de La Nube en Pantalones, el Esenin de su Guapo, el Arlt de Los Siete Locos, el Tuñón de La Calle del Agujero en la Media y, fundamentalmente, porque si no ustedes no entenderían nada: el Marx de El Capital, el Freud de La Interpretación de los Sueños.
Y aquí me tenéis, después de 30 años, soy el que lo ha conseguido.
En el Grupo Cero el psicoanálisis psicoanaliza a sus poetas para que no vayan por ahí diciendo tonterías y la poesía regula la formación de sus psicoanalistas para que no vayan por ahí haciendo tonterías.
Acto y poema se confunden irremediablemente y ya no podrán ser en soledad.
Acto sin poesía será sencilla acción que no modificará al sujeto sino alguna cosita de la realidad.
Poesía sin acto será sencilla prosa que nunca transformará la historia sino apenas la sonrisa de alguna enamorada.
Y yo soy el que viene a traeros esa novedad: Un poeta comanda la historia del psicoanálisis. Un psicoanalista pone a la poesía en su lugar.
El realismo Cero no es tal realismo, porque su nivel de objetividad es la escritura, que sabemos que tiene como función desrealizar.
Y si el realismo ha sido superado, ha sido superada, junto con él, la avaricia que lo condiciona. El afán de poseer ha sido transmutado por la pasión de transformar. La verdad para el Grupo Cero no existe sino como materia prima y su hallazgo sólo determina que podemos comenzar a trabajar en su transformación.
Entre nosotros todo es un nervio permanente y el que no soporta esa fuerza desestabilizadora dentro de él, todo el tiempo, no puede la poesía y, tampoco, aprovecho esta ocasión para decirlo, el psicoanálisis.
El poeta, a la inversa de un líder, debe realizar todas las tareas que se propone, no debe delegar en nadie sus funciones. Nadie podrá como él, en todo dejará una marca. No sólo las calles se llamarán con su nombre sino que, también, la propia poesía se llamará con su nombre.
Basta de religión, basta de dioses, quiere decir que la poesía requiere la integridad de un hombre sin mirada. La poesía no necesita ni pocos ni muchos lectores, ella se conforma con una hoja en blanco y si la hoja en blanco es la propia vida del poeta, mejor.



samedi 2 mai 2015

EL MARTES 19 DE MAYO, A LAS 20H00, EN EL HOTEL SA TALAIA DE SAN ANTONIO (IBIZA), MIGUEL OSCAR MENASSA inaugurará su exposición MIRADAS EN LA CUMBRE con un recital de poesía, LA PATRIA DEL POETA





                                          Entrada gratuita -  Se rifarán dos dibujos del pintor


                       Agroturismo Sa Talaia                        
                       
                                                                   
                         ACCESO - GOOGLE MAP
  
                                             PLAN DE ACCESO DESDE LA CARRETERA


                                                    Teléfono de contacto: 649.920.169



SUICIDIO ASISTIDO corto Grupo Cero número 31 del guionista, director y actor Miguel Oscar Menassa


SOBRE SUICIDIO ASISTIDO
 
Suicidio asistido es el corto número 31 del guionista, director y actor Miguel Oscar Menassa. Su primer corto, Carta al presidente, fue premiado por el público en el Festival de Cortos del Círculo de Bellas Artes en el 2004. Desde entonces, ha realizado 4 largometrajes : ¿Infidelidad? Mi única Familia, En defensa propia y La invitación del presidente. En apenas nueve años, es considerable la obra que se ha desarrollado, y todo esto fruto del torrente creativo y la fuerza materializadora de Miguel Menassa y el equipo de las productoras Cinematográficas Grupo Cero y Cine Normal.


Suicidio asistido es técnicamente una de sus obras más bellas. El guión, la fotografía, la música, la luz y el trabajo de los actores es uno de los más logrados hasta el momento. Como el poeta, el cineasta tiene la posibilidad de demostrar su crecimiento con cada obra y esta obra demuestra una alta madurez cinematográfica.


El argumento nos muestra un protagonista, Don Artemidoro, que desafía las leyes de la naturaleza, viviendo más allá de los 115 años, y que, a partir de los 100, “dona” en vida su cuerpo a la ciencia para ser estudiado, ingresando para ello en un hospital. Un hombre que da su vida para que otros puedan vivir más y mejor.


Durante su estancia en el hospital, se atribuye su longevidad a cualquiera de las alteraciones encontradas en la analítica, pero en realidad, lo que lo sostiene no es ningún hallazgo biológico, sino el deseo de vivir. Muestra de este deseo es la relación que establece con una de las enfermeras del hospital, Marlen, a la que seduce con sus relatos.

Él le dirige a ella la frase clave de la película: “Tú piensas así, porque eres de carne”. Por esta frase sobrevive Don Artemidoro, porque sabe que no es de carne el cuerpo, sino de palabras. Y quizás también, porque no recuerda el pasado y sabe que no se puede volver atrás, como él dice: “A veces cabalgo caballos desesperados que no saben volver a ningún sitio, son caballos que han perdido la memoria” Sólo queda el futuro, todo por hacer.
Don Artemidoro, en el intento de responder a la pregunta de Marlene: “¿Mataste a alguna mujer haciendo el amor?” le contesta: “A una mujer no”, y en un flashback, le relata una historia, donde tres amigos, entre ellos Don Artemidoro, se encuentran cada domingo para ir a ver a un cuarto, Jacinto, que está paralítico en una silla de ruedas, debido a una herida de guerra.


Frente a la expresión del deseo de suicidio de Jacinto, uno de sus amigos le pregunta ¿Acaso es mejor morir que vivir paralítico? Esta pregunta es quizás universal, de todo humano, porque la parálisis no es más que una metáfora de las limitaciones de cada quien, incluso de la única limitación humana por excelencia: no somos inmortales. “Nosotros también estamos mutilados”, le dice este mismo amigo. Entonces, paralíticos vivimos todos, y cada día decidimos seguir viviendo así, con nuestras limitaciones.

El corto nos muestra los dos extremos, el de Don Artemidoro, cuyo deseo lo sostiene más allá de lo biológicamente esperable, y el de Jacinto, el paralítico, cuyo deseo lo lleva a la muerte, respondiendo a la pregunta de su amigo con un: “es mejor morir que vivir paralítico”.


Sin juicios morales, el corto nos muestra esas dos clases de hombres, o esas dos clases de decisiones, los que pactan con otros para la vida, y los que pactan con otros para la muerte.

Sin necesidad de tirarse a las vías del tren, hay cientos de humanos que “se matan “ o se hacen ayudar a ser muertos, cercenando sus vidas, sus carreras, sus capacidades, sus amores, su salud porque no pueden tolerar vivir paralíticos, vivir con las limitaciones de lo humano.


También hay en el corto una crítica a los horrores de la guerra, Jacinto lo dice de una manera altamente poética: “Los muertos que veíamos caer a nuestro lado, éramos nosotros. La sangre era nuestra, y el futuro que aparecía despedazado, era nuestro futuro…Los pequeños trozos de carne macerada, eran nuestro cuerpo”. Cuando se mata, algo se muere.


Como todas las obras del maestro Menassa, su pensamiento se trasluce en ellas, y no pueden dejar de mostrarnos alguna enseñanza, en esta obra hay una concepción del cuerpo diferente de la convencional, más allá de la biología y más acá del deseo, y también una concepción del tiempo diferente de la convencional, puesto que no se puede transformar la idea de cuerpo, sin transformar la idea de tiempo ¿qué otra cosa es el cuerpo, sino tiempo?


Sentencia Don Artemidoro: “Pero, Marlen: Ya te dije que el tiempo no se puede perder”, y no se puede perder, porque no se puede tener, el tiempo no se gasta, sino que se produce.

Y Menassa es un maestro en la producción del tiempo: Un tiempo para el cine, que cuenta ya con una producción de 40 obras, este, su último cortometraje, es una pieza imperdible. Fabriquemos el tiempo de verlo, el tiempo de transformarnos con esas nuevas frases, con esas nuevas concepciones del mundo. Tengamos otro cuerpo. Aprendamos otras maneras de envejecer.

Alejandra Menassa de Lucia


Reparto
  • Miguel Oscar Menassa
  • Virginia Valdominos
  • Hernán Kozak
  • Fabián Menassa
  • Olga de Lucia
  • Clémence Loonis
  • Ruy Henríquez
  • Kepa Ríos
  • Cruz González
  • Victoria Ortiz
  • Ayla Faulín
Équipo técnico
  • Miguel Oscar Menassa
  • Manuel Menassa
  • Cruz González
  • Carmen Salamanca
  • Pierre Laplace
  • Roberto Blanco
  • Adrían Castaño
  • Eduardo Manzanera
  • Carlos Martín
  • Clémence Loonis
  • Lucía Bernabé
  • Alejandra Menassa
  • Leandro Briscioli
  • Magdalena Salamanca

           

                             
                                               
Realizado con el apoyo del Centro Cultural General San Martín y el Ministerio de Cultura del Gobierno de la Ciudad de Buenos Aires - Premio Festival Online de Cortos CCGSMTV

  Se estrenó el 28 de febrero en  Cines Dreams de Madrid

Ganó el Premio del Público al mejor corto del VI Certamen de Cortometrajes Autoproducidos Angelika.
Participó en el Festival 15ª Semana del Corto Metraje,
de Camarma de Esteruelas. 




Cine Grupo Cero      
C/ Duque de Osuna 4. Locales, 28015 - 
Telf.: 91 758 19 40 - grupocero @ grupocero.org